Le rendement des arbres fruitiers dépend de plusieurs facteurs. Le rendement de l’avocatier est variable en fonction de comment il a été planté. Sa fructification est différente d’un pays à un autre. Découvrez le rendement de l’avocatier, et surtout, combien d’avocat il peut produire.

Découvrez l'avocatier

L’avocatier ou aussi appelé Percea americana est un arbre subtropical qui fait partie de la famille des Lauracées, tout comme la cannelle, le camphre, les lauriers. Cet arbre cultivé partout dans le monde est natif d’Amérique centrale. En effet, l’avocatier peut se cultiver dans les forêts humides, sur calcaire, à partir d’une altitude presque nulle jusqu’à 2000 m. Selon son origine, Percea americana se répartit en 3 types géographiques plus ou moins rustiques : 

  • L’avocatier mexicain (subtropical)
  • L’avocatier du Guatemala (subtropical)
  • Et l’avocat Antillais (tropical)

La culture de fruits fait objet d’une culture intensive dans de nombreuses régions subtropicales et dans le sud de l’Espagne. En France, en dehors des gros fruits permettant de faire une expérience ludique de la germination, l’avocatier est aussi un arbre fruitier dont la culture est en pleine terre sur le pourtour méditerranéen et en Corse.

Persea americana est un type d’arbres et arbustes au feuillage persistant, qui peut aller dans les 20 m à l’état sauvage, mais qui il se limite en culture à une hauteur entre 7 et 10 m ? Ses feuilles sont alternes, elliptiques et entières au limbe coriace, long de 20 à 30 cm. Le feuillage se renouvelle chaque année. 

Par ailleurs, les fleurs sont petites et discrètes, de 1 à 3 cm et jaune-vert, mais assemblées en larges grappes. Elles forment un périanthe à 3 pétales et 3 sépales peu distincts. Elles sont hermaphrodites, avec une maturation des organes mâles qui ne vient qu’après celui des organes femelles, ce qui prévient la fleur de s’autoféconder. 

Quel est le rendement d'un seul avocatier adulte ?

Vous vous demandez certainement combien d’avocats par arbre peut-on avoir. Le niveau de production détermine la rentabilité d'une plantation de type commercial. Dans les vergers familiaux, le rendement de l’avocatier est moins important. L'arboriculteur choisit d’avoir des rendements moyens, mais des coûts faibles de gestion.

Un avocatier bouturé peut faire une production de fruits dès la deuxième année de sa plantation. À la troisième année, on peut laisser au maximum une dizaine d’avocats pour faire pousser des fruits, et à la quatrième année, 30 à 40 fruits. 

L'entrée en production commerciale de l’avocatier commence à la cinquième ou sixième année. La durée pour planter des fruits est variable en fonction de divers facteurs, notamment :

  • les conditions écologiques
  • Les nombreuses variétés
  • Ainsi que les techniques culturales

Ces mêmes facteurs pour planter un arbre influent sur le rendement de l’avocatier. Les niveaux de rendement varient en fonction des pays, selon une distribution dont la moyenne est de 10 t/ha. 

Au Cameroun, le rendement d’un avocatier adulte est de 120 kg et le rendement à l'hectare de 12 tonnes. À l'île de la Réunion, les productions sont du même ordre de grandeur. En Côte d'Ivoire, vous pouvez récolter 7 à 9 t/ha/an ou 70 à 90 kg par arbre. Selon ce rendement de l’avocatier, les productions sont satisfaisantes en verger commercial. En Corse, les productions moyennes sont de 8 à 10 t/ha, ce qui est équivalent à 40 à 50 kg de fruits par arbre adulte. 

Par ailleurs, ces chiffres donnent une idée de la variabilité des productions. Dans les projets d'études de développement, de la culture de l'avocatier en verger commercial, 8 à 10 t/ha/an, est considérée comme base de rendements commercialisables.

Quel est le rendement de l'avocatier par hectare ?

Les rendements de l'avocatier sont très variables selon les variétés, les techniques culturales, du parasitisme et les conditions édapho climatiques. On peut indiquer que le rendement de l'avocatier peut commencer dès la troisième année après plantation pour se situer à un niveau optimum à partir de 7 à 8 ans.

Dans les pays méditerranéens, la récolte moyenne est de 10 T/ha, mais on peut avoir dans de meilleures campagnes et dans quelques exploitations jusqu'à 15 T/ha. La récolte est obtenue 3 à 4 ans après plantation pour les arbres greffés. Le rendement par avocatier peut être de 130 kg et plus. Au niveau d'un verger bien entretenu, le rendement peut aller de 9 à 20 T/ha/an. Il n’y a pas de paramètres exacts pour évaluer le stade de maturité. Seules les appréciations tactiles et visuelles ainsi que la teneur en huile aident à définir l'époque de récolte. Les fruits mûrs de certains cultivateurs qui tolèrent le froid peuvent être gardés un mois et plus à 4-7°C. 

Est-ce qu'un avocatier peut faire des fruits en France ?

L’avocat représente le fruit comestible de l’avocatier qui est d’origine mexicaine. De la même famille que le laurier, cet arbre fruitier peut aller jusqu’à plus de 12 mètres de hauteur. C’est un arbre qui se plaît en climat tropical et une fois semé, l’avocatier prend 4 à 6 pour produire des fruits. Planter un arbre fruitier comme l’avocatier peut se faire parfaitement ailleurs. D’ailleurs, ces arbustes fruitiers sont cultivables en France!

Planter des arbres fruitiers est aujourd’hui privilégié de tous. D’ailleurs, ils sont faciles à cultiver. Heureusement pour les Français, il se cultive sur leurs terres, notamment en terre de jardin. À titre justificatif, la Côte d’Azur dispose d’un sol et d’un climat favorable à la culture de l’avocat. 800 fruits sont environ produits par arbre chaque saison, ce qui fait de l’avocat, la star des réseaux sociaux ces derniers temps. Il pousse aussi à Menton et à Carros à l’ouest de Nice avec un climat tempéré et avec moins de gel. Le pourtour méditerranéen de la France est aussi favorable à la culture de l’avocatier.

Il pousse dans des régions comme la Guadeloupe, la Martinique, Guyane, la Réunion et Mayotte. La France est qualifiée au 46e mondial dans le classement des pays producteurs d’avocats avec une production de 1900 tonnes. Il est donc évident que les cultivateurs français se focalisent de plus en plus sur la culture de l’avocat qui est en pleine expansion.

Alors pour les Français, il n’est plus nécessaire d’importer des avocats ou de parcourir 10.000 km afin de les avoir. Désormais, l’avocat est un sujet de consommation locale et sera peut-être un produit d’exportation si le rendement s’intensifiait davantage.